Aujourd’hui, l’écologie devient une profession à part entière et, signe de mutation du secteur, le nombre d’emplois liés à l’environnement a triplé durant les 15 dernières années .*

Corollaire direct de cette floraison de nouvelles carrières, les formations vertes s’étoffent également au rythme d’une éclosion de marguerites après une ondée rafraîchissante en plein mois d’août. La dernière en date concerne une formation de Conseiller/ère en environnement qui démarrera dès septembre 2005.

Destinée à un large public soucieux des implications écologiques dans ses pratiques professionnelles quotidiennes, elle sera dispensée par le WWF et aura pour cadre idyllique l’une des seules universités suisses plantée au milieu des moutons et des champs de colza, l’Université de Lausanne.

Cette formation sera disponible pour la première fois en Suisse romande mais peut d’ores et déjà se prévaloir d’être bien rôdée puisqu’elle a pris forme il y a une dizaine d’années déjà en Suisse allemande. Au jour d’aujourd’hui, quelques 300 conseillers/ères en environnement en sont sortis armés de nouvelles connaissances bucoliques prêtes à être appliquées à leur domaine de prédilection comme on appliquerait une couche de peinture verte sur la barrière rouillée au fond du jardin.

Concrètement, ce cycle est composé de 44 journées de formation réparties sur une année. Il est divisé en 7 modules qui vous permettront de tout savoir sur la gestion des ressources naturelles au niveau du droit, de l’économie et de la politique mais également sur le management environnemental et la communication environnementale.

La partie théorique est donc aussi bien achalandée que l’étal d’un marchand d’asperges en plein mois de juin. Quant à la partie pratique, elle n’est pas oubliée puisqu’un projet environnemental complet fait partie intégrante de la formation et constitue à lui seul pas moins de 2 modules.

Une fois tous les modules réussis, le diplôme de Conseiller/ère en environnement sera à vous comme l’abricot est au Valais. Il pourra même servir de tremplin (le diplôme pas l’abricot...) au brevet fédéral de Conseiller en environnement patronné par l’Office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage (OFEFP).

Si l’ajout d’une couleur chlorophylle à votre palette professionnelle vous tente, cliquez prestement ici et vous détiendrez enfin toutes les informations nécessaires pour étancher votre soif de connaissance.

* Source: LaRevueDurable no 10, avril-mai 2004, dossier écologie et emploi