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Le point sur une question de poids

Malbouffe, fast food, junk food, obésité,... aurions-nous fait fausse route ?

Ca peut arriver dans tous les domaines. L’être humain est comme ça.

On avait l’impression que c’était quelquechose d’évident, quelquechose qu’on apprend en famille ou à l’école, voire quelquechose d’inné. Donc qu’on faisait juste, sans trop se poser de questions. Et tout à coup, badaboum, de plus en plus d’indices nous alertent un peu tard qu’on a peut-être fait fausse route et qu’on est bourré d’idées fausses sur le sujet.
Ces temps-ci c’est au tour de la nourriture d’être ainsi épinglée : mon caddie de supermarché ne m’apporte pas une alimentation équilibrée ? Ah bon ?

Les vaches fo-folles et les poulets hystérico-asiatiques avaient pourtant déjà tiré une première sonnette d’alarme.
Le bio et les OGM, oui, on en avait entendu parler. Mais ça ne nous concernait pas : ces trucs originaux c’est pour les autres.
Notre voisin, apprenait-on, était allergique au gluten, mais on avait tout d’abord confondu avec le pollen. Et un collègue au lactose (vous savez ça doit se trouver dans le lait – d’après le nom).
D’autre part le fast food, oui, on connaît, surtout celui qui est rouge et jaune.
Et pourquoi ces nouveaux termes barbares comme « junk food », « slow food » (alors qu’on a pas le temps), ou encore « malbouffe » ?
Il doit tout de même se passer quelquechose. Mais moi je me porte bien, merci.

Ces jours-ci, tout s’accélère, du moins en Suisse. Ca devient un sujet d’actu. Les coups de gueule de Jean-Pierre Coffe un matin sur La Première. L’émission Infrarouge sur la TSR le mercredi 12 mai. L’OFSP et l'OMS qui nous alertent sur l’obésité (ah bon, ça n’arrive pas qu’aux Etats-Unis ?). Et un film-documentaire annoncé pour fin juin dont le pitch est : « 1 mois de fast-food = 13 kg supplémentaires ». Sans parler plus largement des divers débats et avancées législatives sur la consommation d’alcool et de tabac. Et encore une des infos les plus importantes : la multinationale agro-chimique Monsanto vient de « reporter » le lancement de la première variété de blé génétiquement modifié au monde (espérons qu’elle donnera l’exemple à Syngenta en Suisse).

Donc, oui, il y a un malaise. Qui pourrait devenir celui de chacun.

Mais comment est-ce qu’on en est arrivé là ?

Pour faire court on peut dire que d’une alimentation basée sur nos connaissances des vertus alimentaires (et médicinales) des substances végétales ou animales, on est rapidement passé à une alimentation rapide, mécanique, de « survie », sans saveur, bien éloignée de toute notion de santé et de plaisir.

Pourquoi ?

Tout simplement à cause d’une évolution rapide de la société, à cause d’une certaine « mondialisation », à cause d’une accélération du rythme de vie, à cause de l’industrie et du marketing, à cause du déplacement de certaines valeurs, à cause, à cause... bref, inutile de chercher le fautif. On l’est tous.

Alors, que faire ?

Se souvenir des bases. Se rééduquer et éduquer nos enfants correctement sur la santé en général et sur la nourriture en particulier.

C’est l’un des objectifs de NiceFuture.com, ça tombe bien ! Vous trouverez sur notre site plein d’informations sur ces sujets. Si elles n’y sont pas, elles y seront demain !

Dans l’immédiat, quelques pistes :

  1. une bonne santé passe par un bien-être global, psychique et physique, donc il convient de s’alimenter correctement, de faire un minimum d’exercice et d’être en contact avec des stimuli intellectuels et émotionnels agréables (un vaste sujet d’ailleurs!)
  2. une bonne alimentation est variée et équilibrée, et tout est question de fréquence (ne manger que des épinards est tout aussi déconseillé que ne manger que des hamburger)
  3. boire suffisamment d’eau est primordial
  4. les aliments les plus naturels possibles, les moins trafiqués, sont les meilleurs (en passant : la congélation, à défaut de produits frais, est une très bonne alternative)
  5. par jour 4 ou 5 fruits ou légumes sont absolument conseillés
  6. les habitudes alimentaires se prennent tôt, alors ne donnons pas n’importe quoi à manger à nos enfants par commodité
  7. l'abus d'aliments et de mets sucrés et gras est à éviter absolument : la plupart d'entre eux n’apportent rien d’essentiel à notre métabolisme, surtout les encas entre repas et les boissons super-sucrées, mais se stockent sous forme de graisses.

Voilà pour les grandes lignes importantes. Regardons plus les étiquettes sur les emballages, écoutons notre bon sens, prenons plaisir à découvrir des aliments, et informons-nous !

A bientôt dans ces pages !

Vincent Girardin
[13/05/2004]



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