-  +
Vers le tourisme du futur ?

Le touriste romand en 2004 n’est pas seulement bronzé et détendu... il a bonne conscience. Des vacances classiques hôtel et piscine à l’immersion et l’aventure la plus complète du « voyage utile », quelques tuyaux pour ne pas voyager idiot...

Les vacances, cette période bénie de l’année... enfin quelques jours où l’on pense à soi. Mais penser à soi n’exclut bien sûr pas de penser aux autres, et le tourisme comme forme suprême de consommation commence à faire place au « tourisme durable ».


Le tourisme durable... qu’est ce que c’est ?

Douze ans après l’énoncé du concept de développement durable dans l'Agenda 21 de la Conférences des Nations Unies à Rio, le tourisme, la première industrie au monde, essaye de l’appliquer en respectant, voire en aidant et l’environnement des sites visités et les populations locales.

Une des retombées positives est d’améliorer l’image des touristes et de diminuer les risques de violence à leur égard.

Un petit effort pour le touriste, un grand pas pour l’humanité.

Quelques gestes de finesse écologique et éthique dans notre monde de consommation brute...

  • Ne gaspillez pas l’eau.
  • Réutilisez votre bouteille : faites le calcul du nombre de bouteilles que l’on jette quand il fait chaud dans des pays qui ne connaissent pas le recyclage...
  • Rapportez les piles avec soi.
  • Evitez la formule « tout compris » qui ne génère pas de profit pour les restaurants, bars locaux mais pour de grands complexes contrôlés par des sociétés étrangères.
  • Si vous marchandez, dites-vous qu’un petit montant pour vous peut être très important pour le vendeur.
  • N’achetez pas de produits d’espèces en danger ou de morceaux de monuments.
  • Utilisez plutôt les transports publics, louez un vélo ou marchez... Vous rencontrerez la population locale.
  • Préférez les charters qui choisissent des avions qui consomment moins de carburant, comme Edelweiss Air.

Voir la section pour les chartes de bonne conduite pour les plongeurs, randonneurs, golfeurs et autres joyeux amateurs de nature.


Choisir son voyagiste

Des labels voient le jour : en Suisse Kuoni décerne le label Green Planet Award pour signaler les hôtels respectueux de l’environnement.

Parfois une part des bénéfices des voyagistes est reversée pour des actions de développement durable. HotelPlan a mis en place un « franc écologique » et prélève 5 CHF sur chaque voyage balnéaire.
www.toinitiative.org recense les tour-opérateurs qui respectent les recommandations faites dans le cadre du programme environnemental des Nations Unies.


Le tourisme solidaire

Marre du tourisme de masse ? Envie d’un peu d’aventure et d’authenticité ? Les associations comme Responsible Travel sont de plus en plus nombreuses à vous proposer un tourisme plus axé sur l’échange et les rencontres avec les populations locales, du trek au yoga en Inde en passant par la lune de miel au Galápagos, avec tous les niveaux de confort.

Les prix sont dans la moyenne de ceux des agences classiques, et les profits financent des actions de développement (eau, écoles…).

L’ONG suisse Tourism for help met en place un site d’hébergement au Cambodge et apprend à la population locale à le gérer. Même chose pour La route des sens. Le plus pour le touriste ? Le contact privilégié avec les autochtones bénéficaires qui leur font découvrir la richesse culturelle et environnementale de leur région.

On peut encore citer l’ONG Mass Education, qui éduque des milliers d’Indiens et qui propose aux touristes de visiter ses écoles, et même d’y enseigner.


L’écovolontariat ou voyage utile, pour ceux qui veulent pousser l’engagement plus loin


Quel que soit votre budget ou vos exigences de confort, il existe un séjour d’écovolontaire pour vous...

A pas de loup propose des projets accessibles à tous, comme la mise en place de mesure de protection de caméléons en Grèce, Partners in Parks de travailler dans les parcs nationaux américains. Volontaire pour sillonner le Zion, l'Utah ?

Mais en général les associations américaines demandent un budget assez conséquent, pour des activités souvent plus extraordinaires et dans des conditions confortables il est vrai.

Ecovolonteer propose par exemple d’œuvrer à la conservation des baleines dans un parc naturel au Brésil. Compter 2'000 CHF les 2 semaines. GreenForce vous indiquera même comment lever des fonds pour votre expédition aux Bahamas.

Il existe aussi des projets à caractère social, comme chez Earth Watch, ou il s’agit d’utiliser la nutrition pour améliorer la santé des femmes enceintes en Inde.


Les voyages forment la jeunesse


La formule «chantier » sur 3 semaines est populaire en Europe. Jeunesse et Reconstruction ou l’ONG AFS (présente en Suisse) gèrent plus de 1'750 projets à travers le monde, dans l’environnement (nettoyage de rivières, protection des tortues de mer), ou dans le travail social (enseignement de l'anglais à des étudiants chinois par exemple). Tous les jeunes peuvent s’inscrire.


… Pour que le meilleur moment de l’année soit aussi un moment où l’on montre le meilleur de soi-même.

Samira Mouhid
[07/07/2004]

Articles liés
Sélection de tous les liens utiles


  ENVOYER A UN AMI
 VOTRE AVIS SUR CET ARTICLE :    bof   ça va   bien   génial   >>>>  

© Association NiceFuture - Tous droits de reproduction et de diffusion réservés  |  Design & Content Management System:  bleu-vert communication www.NiceFuture.com  |  www.BoutikEtik.ch  |  www.angesgardiens.ch  |  www.festivaldelaterre.ch  |  www.ethicalfashiondays.ch