Choix de l’itinéraire : Sur les deux cent bisses recensés en Valais, un centaine sont encore en activité. Tous peuvent fournir matière à une agréable balade. Néanmoins, une trentaine d’itinéraires agréables, balisés et contrôlés sont recensés dans une brochure mise à disposition dans les différents offices du tourisme valaisans.

Difficulté de l’itinéraire : Il y en a pour tous les goûts. Si la plupart des sentiers ne présentent pas de difficultés, quelques uns, comme le bisse du Ro ou le bisse d’Ayent, passent à flanc de falaises vertigineuses. Des travaux ont été entrepris afin d’améliorer la sécurité, mais la balade reste fortement déconseillée aux personnes souffrant du vertige et aux jeunes enfants.

Longueur du trajet : Au moment de choisir un itinéraire, il ne faut pas oublier que le bisse ne forme jamais une boucle et que le trajet parcouru dans un sens doit être refait au retour.

Respect du bisse : De nos jours encore, l’eau qui coule dans les bisses sert à l’irrigation. Il convient donc de ne pas toucher aux écluses qui jalonnent le canal, afin de pas désorganiser tout le système.

Tunnels : Pour éviter des passages trop abruptes, des tunnels creusés dans la roche jalonnent parfois le parcours. Dans ces cas-là, une lampe de poche peut se révéler très utile.

Boissons : Au moment de la pause, il se peut que votre gourde de boisson isotonique ou votre bouteille de Fendant ait eu chaud. La poser au fond du bisse pour la rafraîchir se révèle très efficace. Méfiez-vous toutefois du courant qui a vite fait d’emporter le précieux récipient (expérience vécue par l’auteur). Si la même mésaventure vous arrive, vous pouvez toujours boire l’eau du torrent, froide mais potable.

Flore et faune : Dans le climat aride du Valais, les bisses représentent un apport d’eau prisé par diverses fleurs rares et protégées. Alors évitez de les cueillir !
En ce qui concerne les animaux, vous aurez peu de chance d’en voir se désaltérer durant la journée. Au cas ou vous surprendriez un serpent au bord de l’eau, ne criez pas – les serpents sont sourds -, ne paniquez pas et ne lui faites aucun mal. Ce sera très certainement une innocente couleuvre qui ne vous veut aucun mal et va déguerpir dès que possible.

Montagne : Si les promenades le long d’un bisse ne posent pas de difficultés particulières, rappelez-vous que vous vous trouvez à la montagne et non dans votre jardin. Alors, évitez les sandalettes et les schlaps – cela indispose les sauveteurs si vous vous cassez la jambe -, méfiez-vous du rayonnement UV dû à l’altitude, prenez garde à la météo, emportez toujours un vêtement chaud, et surtout, lorsqu’un chemin est barré, ne l’empruntez pas !