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Géobiologie – Les causes des perturbations des lieux – Famille 3

La dernière famille de sources d’influence s’appelle les sources d’influences subtiles.

Elle est caractérisée par les paramètres liés à l’architecture, les proportions, la façon de circuler entre l’extérieur et l’intérieur et dans un espace. C’est encore la luminosité et la manière dont la lumière pénètre. Ce sont les bases de l’architectures : formes, espaces, proportions, lumière puis encore couleurs.

NF : La couleur comme matière ou comme symbole ?
P.H. :
On peut dire que la couleur en tant que telle est plus importante que la qualité de la peinture. Le problème rencontré avec les couleurs est souvent lié à la monochromie, une seule couleur manque généralement de dynamisme ! Dans vos locaux par exemple, les couleurs se parlent et dialoguent (ndlr : nos murs, très Feng Shui et compatibles géobiologiquement, excusez du peu... sont rose fuchsia, orangé, jaune doré, ocre et terre cuite !)
J’ai vu parfois qu’une paroi bleue ou verte, dans un local blanc, déséquilibrait complètement l’espace. L’équilibre des couleurs peut être très subtil !

Le dernier aspect de ces sources d’influence subtiles englobe tous les aspects de la vie de l’homme. L’être humain influence un lieu. Soit dans son action actuelle, soit de par le passé, de par ce qui s’est vécu dans un lieu, et selon qui y a vécu. On a constaté que le lieu garde certaines traces de ce qui s’est passé. Si on transforme un ancien bistro en appartement ce ne sera pas la même qualité de lieu que si c’est une ancienne salle de musique ou un abattoir qui est transformé. On peut nettoyer, purifier un espace, mais certaines traces restent.

NF : Le lieu garde une mémoire de nos états émotionnels également ?
P.H. :
Si on reprenait l’appartement d’une personne souffrant de dépression, on risquerait effectivement de sentir un certain poids, il faudrait un certain temps et en quelque sorte marquer son territoire pour que ce « poids » disparaisse. Parfois c’est plus ou moins facile de se réapproprier un lieu et cela peut être parfois très lourd.

NF : Et si on n’est pas conscient de ce qui s’est vécu auparavant?
P.H. :
Mais où s’arrêtent la conscience et l’inconscience ? Sans connaître ce qui s’est passé, on peut se sentir mal à l’aise dans un lieu. Par notre façon de vivre, par les couleurs qu’on amène, par la musique que l’on joue, par notre présence, on modifie la qualité du lieu. Je ne sais pas où est la limite entre le conscient et l’inconscience, on fait des choses sans savoir toujours pourquoi.

NF : Est ce que cette perception peut être également identifiable si le lieu avait été démoli et reconstruit sur un même terrain?
P.H. :
Cela dépend, mais c’est effectivement possible que dans ce cas là on trouve encore des traces d’influences.

Barbara Steudler
[11/01/2007]



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