NiceFuture :  Quel a été votre plus grand moment de bonheur cette année ?
Daniel Borel : Chaque jour est un moment de bonheur. Je n’ai pas un moment particulier à citer. J’ai le goût du monde, j’aime bien vivre et chaque jour je suis étonné de la beauté de la vie.

N.F. : Votre truc « bien-être/relaxation » que vous utilisez dans la vie de tous les jours ?
D. B. : J’aime me plonger régulièrement dans mon jacuzzi.

N.F. : Un espace, un lieu qui évoque pour vous l’harmonie, un havre de plaisir ?
D. B. :Un endroit merveilleux : c’est un espace naturel au bord du lac de Neuchâtel, la grande Carriçaie à Cudrefin.

N.F. : Un objet que vous aimeriez transmettre à vos enfants ?
D. B. : Je ne crois pas aux objets mais aux valeurs.

N.F. : Une valeur que vous aimeriez transmettre à vos enfants ?
D. B. : La vraie valeur c’est la passion. Chaque jour, se lever avec passion c’est important !

N.F. :  Dans votre quotidien, quelles sont les attitudes "NiceFuture" qui vous motivent ? (manger bio, achats de proximité, déplacements, bien-être, jardinage, équité sociale, placements éthiques, etc... tout ce qui a un rapport de près ou de loin au développement durable)
D. B. : Je suis un citoyen raisonnable et raisonné et je dois avoir des attitudes « NiceFuture » sans le savoir.

N.F. : Consom’action, c’est une vision à laquelle vous adhérez ?
D. B. : Je ne suis pas un adepte des labels. Je n’ai donc pas de démarche intellectuelle, c’est plutôt une manière d’être et de vivre.

N.F. :  Anticipez le monde de demain : vous le voyez comment ? Ce sera un monde plus égoïste ? Plus ouvert sur les autres ? Plus au moins éthique ? Pourquoi cette vision ?
D. B. : De nature optimiste, je pense que le monde de demain sera meilleur. Globalement, il y a de grands équilibres qui se font. Des gens de diverses cultures, de diverses religions communiquent. Le monde d’aujourd’hui me semble caractérisé par par cette ouverture globale que j’aime bien.

N.F. :  L’année 2005, une année faste pour vous ?
D. B. : Une très bonne année, à tous les niveaux.

B. Questions globales

N.F. :  Quel est l’événement marquant dans le monde qui vous a touché cette année ?
D. B. : Les catastrophes naturelles, avec tous ces gens qui perdent tout. Cela me fait mal.

N.F. : Qu’est-ce qui vous révolte dans le monde d’aujourd’hui ? qu’est-ce qui vous enchante ?
D. B. : C’est les guerres, et encore plus les guerres de religion qui sont vraiment dramatiques.En tant que pacifiste, je suis révolté par les souffrances qu’elles entraînent.
Et les gens qui meurent de faim. C’est inadmissible.

J’aime notre monde, qui est ouvert, ou de plus en plus de gens ont accès à l’information et à l’éducation..

N.F. : Quelle serait l’innovation (technologique, de comportement, légale....) qui changerait la face de nos sociétés à votre avis ?
D. B. : Je pense qu’il n’y en a pas, car la société c’est l’homme. A moins que l’on puisse changer l’homme, on ne va rien changer. Je ne crois pas à une innovation.
L’information est une chose fantastique car elle amène de la transparence. On sait aujourd’hui que polluer n’est pas bien. Une transparence toujours plus présente. amenée par cette information plus accessible,qui fait qu’on tend vers quelque chose de mieux.

N.F. : Si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous pour mettre en place « un monde meilleur » ?
D. B. : Je referais le jardin d’Eden... et je supprimerais les pommiers.

N.F. : Que souhaitez-vous en 2006 ? pour vous ? pour vos proches ? pour le monde ?
D. B. : Un monde de paix pour le développement de l’humanité.

N.F. : Quelle est votre bonne résolution pour 2006, si vous en avez une ?
D. B. : Chaque année je me fixe la même résolution : que j’arrête de courir, mais personne n’y crois plus.

Propos recueillis Barbara Steudler