Nice Future : 2009 est une année positive pour vous ?

Joël : Oui très positive ! On a fait plein de choses, on a eu plein de dates. Les choses se développent. Donc on peut vraiment dire que c’est positif.

Nice Future : Y a-t-il un endroit où vous vous sentez particulièrement à l’aise, un endroit pour vous détendre ou pour trouver l’inspiration ?

Laurent : Personnellement, pour que je sois en réel accord avec ma personnalité j’ai besoin d’être dans un endroit où il y a beaucoup de vent. Il me faut beaucoup de place autour de moi. Par exemple en Suisse, j’aime bien le Creux du Van. Et au Mexique, un peu plus loin, je me suis retrouvé une fois vers un temple où par chance il n’y avait pas beaucoup de monde et il y avait énormément de vent ce qui m’a permis de ressentir cette force que j’aime.

Nice Future : Quelque-chose que vous aimez faire pour vous relaxer, vous détendre ?

Joël : Moi je fais l’amour.

Nice Future : Il paraît qu’il n’y a pas mieux… Pour continuer, le monde en 2050 selon vous, va ressembler à quoi ? Vous êtes plutôt optimistes ?

Joël : Je suis assez pessimiste sur l’avenir de la planète. Je vois mal comment on pourrait s’en sortir maintenant. Heureusement il y a des gens comme vous. On voit que les gens commencent à être sensibilisés mais je pense qu’on a déjà fait trop de mal. On a été trop loin dans la pollution qu’elle soit terrestre ou mentale.

Laurent : Je ne vais pas m’éterniser sur cette question parce que dans le groupe je suis le plus pessimiste… La seule chose que j’espère pour 2050 c’est que la planète soit encore là.

Joël : Si je peux rajouter quelque chose… J’ai un fils qui a 9 ans et il me donne un petit brin d’optimisme. Parfois il me corrige sur mes actes lorsque ceux-ci ne sont pas très écologiques. Par exemple, lorsque je me brosse les dents, il me dit : « Papa ! Laisse pas couler l’eau ! ». Je me dis que si la nouvelle génération a dès 9 ans ce genre d’automatismes peut-être que l’on pourra faire quelque chose de beau pour la suite.

Nice Future : Et vous, vous faites quelque chose pour l’environnement, vous adaptez votre mode de vie ?

Didier : Disons qu’on essaye de faire chacun de son côté certaines choses mais ce n’est pas évident. On a toujours besoin de prendre sa voiture pour se déplacer. On essaye de trier les déchets même si on ne le fait pas toujours. Au niveau de la consommation, on peut déjà faire le choix de nos produits et c’est un bon début.

Nice Future : Si vous deviez choisir un objet à transmettre aux générations futures, ce serait quoi ?

Joël : Sans hésiter, les livres. Il n’y à que ça de vrai. Notre histoire est là et il faut la transmettre.

Nice Future : Au niveau environnemental, il vous semble qu’il y a une évolution sur les festivals ? Du côté de l’organisation et du public ?

Laurent : C’est clair et net. C’est le 2 ou 3ème festival que l’on fait cette année et on voit partout ces gobelets consignables. Paléo est d’ailleurs un exemple.

Joël : On sent qu’il y a une prise de conscience sur le sujet et c’est très bien comme ça ! Que les gens retrouvent ce genre de chose sur les festivals va peut-être les aider à plus y penser chez eux.

Nice Future : Si vous étiez un animal ?

Didier : Je pense que je serais un éléphant.

Laurent : Ca doit être pour la mémoire parce qu’il oublie ses clefs partout (rires). Moi j’ai toujours rêvé d’être un aigle. Je les ai d’ailleurs collectionnés étant enfant.

Joël : Un singe

Nice Future : Si vous étiez une plante ?

Joël : Une marguerite. C’est joli, c’est parfait.

Didier : Un tournesol.

Laurent : Un edelweiss pour sa rareté.

Nice Future : Si vous étiez un élément ?

Laurent : Le vent bien sûr.

Didier : La terre.

Joël : Le feu sans hésiter !

Diana Amza, Pierrick Locatelli et Sacha Siminovic