Un coup d’œil au programme et on tente de planifier sa soirée, tout en sachant que l’on ne verra pas la moitié des concerts qui nous font envie (la faute aux amis cités précédemment !). Allez, c’est parti, le temps d’attraper une bière au vol et on court au premier concert qui a bien entendu déjà commencé depuis un bon quart d’heure.

La Chanson du Dimanche…une guitare classique et un synthé qui ressemble à celui que j’avais reçu pour mes dix ans. Le public sautille gaiement et nombreux sont ceux qui connaissent les paroles par cœur. Les deux larrons égrènent un mélange de ritournelles satyriques sur la politique française, la surconsommation ou les OGMs sur des mélodies entraînantes. La sauce a pris et je me retrouve tout à coup en train de participer à une tentative de record du monde de « chenille ».

La soirée passe en un clin d’œil, entre découvertes musicales et plaisirs gustatifs. Je me retrouve à la Ruche, un espace dédié aux arts de la rue. Un monde à part, un peu hors du temps, peuplé certainement de nains fantasques et de femmes à barbe cachées dans des roulottes. J’y croise des amis et refait le monde avec quelques inconnu-es.

Dernière destination : le bar des musiciens où les DJs font danser les bénévoles jusqu’aux petites heures du matin. Sous les arches, le petit monde de Paléo a encore soif de musique, de rencontres et de boissons.

Le soleil se lève et je ne suis pas encore couché. La musique s’est tue et le camping a plongé dans une torpeur qui ne durera que quelques heures. J’ai passé une bonne soirée.