Le protocole de Kyoto, c’est ce formidable engagement qu’ont pris de nombreux pays dont la Suisse de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de freiner le réchauffement global de notre jolie planète un peu transpirante ces temps.
Aujourd’hui, alors que les Etats-Unis s’opposent toujours catégoriquement à la ratification du Protocole, l'engagement de la Russie serait un véritable bol d’air pur pour notre belle planète et un contrepoids formidable à l’administration Bush.
Le gouvernement russe semble disposé à faire un pied de nez à son cousin américain en devenant lui aussi un ami de la planète. A Moscou, ce jeudi 30 septembre, le conseil des ministres a décidé d'approuver le projet de loi de ratification du Protocole. Il ne manque que l'approbation de la Douma, la Chambre basse du Parlement russe, pour que que l'instrument de ratification soit déposé auprès du secrétaire des Nations unies à New York.
C’est une action symbolique d’envergure que Poutine communique au reste du monde ! Car si la Russie s’engage, le protocole pourrait enfin entrer en vigueur. Pour cela, il doit en effet être ratifié par des pays représentant 55% des pays industrialisés producteurs d’émissions de CO2 en 1990. Actuellement les 29 pays signataires représentent 44,2 % des émissions. Les Etats-Unis représentant 36,1 % et avec leur rejet du traité en 2001, le pourcentage ne peut être atteint qu’avec la Russie et ses 17 %.
