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Vamos si, pero tranquilamente… y economicamente ! «Allons-y oui, mais doucement… et économiquement !»

Les Boliviens vivent à l’écart du stress. Leur rythme est «tranquilo». La nature de leurs transports y est peut être pour quelque chose... En effet peu de Boliviens peuvent se payer le luxe d’une voiture privée. En bus, à vélo, à pied, à cheval, leurs trajets sont moins rapides, leur imposant un rythme de vie moins effréné, les obligeant à faire un minimum d’exercice... des vertus que la société de consommation, ses deux voitures par ménage et ses vacances en avion nous fait un peu trop souvent oublier...

  1. Des transports publics très développés

    La grande majorité des véhicules à moteur circulant dans les villes boliviennes sont les bus et les taxis.

    Premier moyen de transport, les bus, appelés « micros » (à cause de leur taille : il s’agit de minuscules bus fabriqués en Chine, de 35 places environ, où seul un Chinois ou un Sud-Américain peut s’asseoir sans se meurtrir les genoux!), parcourent les villes dans tous les sens, sans interruption, s’arrêtant dès qu’on les hèle (un peu comme des taxis), et vous déposant là où cela vous arrange sur leur circuit prédéfini (il y a très peu d’arrêts de bus «fixes»). Leur prix est modique (CHF 0,20 la course), et le chauffeur ou son assistant vous aide à charger vos affaires, que ce soit un simple bagage ou des tables, des chaises, un frigo ou autre objet encombrant.

    Autre catégorie de bus, les «flottas» sont de grands bus, équivalents à nos bus de tourisme, qui se chargent des longues distances. En Amérique du sud, de manière générale, il est possible de sillonner tout le continent en se déplaçant uniquement en bus. Et c’est d’ailleurs de cette manière que la plupart des Sud- Américains se déplacent d’une ville à l’autre.

  2. Le gaz naturel au lieu de l’essence

    L’essence coûte cher. Et la Bolivie est un pays producteur de gaz naturel. Les garagistes sont donc devenus experts dans la transformation de moteurs à essence pour en faire des moteurs fonctionnant et au gaz et à l’essence. Le but initial des conducteurs est de réduire leurs frais de transport, mais l’avantage est triple : une voiture au gaz consomme également moins, et ses émissions sont moins nocives pour l’environnement.

  3. A vélo

    Le vélo est assez populaire. Ici comme ailleurs on reconnaît ses multiples vertus. Economique à l’achat, économique à l’entretien, facile à parquer, non polluant, et bon pour la santé. Et même à La Paz, une ville tout en pente, les vélos ne sont pas en reste ! En dehors des trois plus grandes villes du pays, les villes sont de taille comparable aux agglomérations de Suisse romande (100 000 habitants) et leur relative petite superficie rend le vélo idéal.

  4. À pied ou à cheval

    Et puis bien sûr… il y a le moyen de transport le plus vieux du monde, la marche à pied. Et il n’est pas rare de voir les charmantes petites vieilles boliviennes avec leurs tresses et leur chapeau, marcher pendant des kilomètres… elles ont une forme phénoménale. C’est que la marche, ça conserve ! Même chose, la taille des villes rend la marche à pied tout à fait appropriée.

    Dans les campagnes, où la population est plus éparpillée, il n’est pas rare de croiser des cavaliers. Le cheval est utilisé aussi bien pour le transport de personnes que pour le transport de marchandises. Dans l’Altiplano, c’est le lama qui remplace le cheval.

    A la base pour des raisons économiques, le Bolivien pratique la mobilité douce… et nous rappelle que dans plusieurs cas de figure, la voiture privée à essence peut être évitée. Et Dieu que l’air est pur en Bolivie !
Samira Mouhid
[15/03/2005]



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