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Interview VIP : Géraldine Savary

Conseillère nationale socialiste du Canton de Vaud, journaliste pour l’Evénement syndical et mère de deux enfants, Géraldine Savary assume pleinement ses rôles. Licenciée en sciences politiques, sa sensibilité politique est apparue très tôt. Elle fut membre du Conseil Communal de Lausanne durant sept ans et présidente de la section lausannoise du Parti socialiste.

A.     Questions personnelles 

NiceFuture :  Quel a été votre plus grand moment de bonheur cette année ?
Géraldine Savary:
Voir l’Etna

N.F. : Votre truc « bien-être/relaxation » que vous utilisez dans la vie de tous les jours ?
G.S. :
J’aime me relaxer dans un bain.

N.F. : Un espace, un lieu qui évoque pour vous l’harmonie, un havre de plaisir ?
G.S. :
Ma cuisine.

N.F. : Un objet que vous aimeriez transmettre à vos enfants ?
G.S. : Un vieil encrier. J’aime écrire et j’aimerais transmettre cette passion à mes enfants.

N.F. : Une valeur que vous aimeriez transmettre à vos enfants ?
G.S. :
La confiance en soi !

N.F. :  Dans votre quotidien, quelles sont les attitudes "NiceFuture" qui vous motivent ? (manger bio, achats de proximité, déplacements, bien-être, jardinage, équité sociale, placements éthiques, etc... tout ce qui a un rapport de près ou de loin au développement durable)
G.S. :
Je favorise les achats de proximité car j’aime le contact avec les gens. Je suis attentive aussi aux conditions de travail. Je privilégie donc des commerces respectueux de leur personnel. 

N.F. : Consom’action, c’est une vision à laquelle vous adhérez ?
G.S. : Tout à fait !

N.F. :  Anticipez le monde de demain : vous le voyez comment ? Ce sera un monde plus égoïste ? Plus ouvert sur les autres ? Plus au moins éthique ? Pourquoi cette vision ?
G.S. :
La société actuelle valorise tellement l’individualisme et la consommation maximale qu’il est difficile d’imaginer un monde plus ouvert. Cependant, je reste optimiste. L’éthique, le respect de l’autre ont aussi leur place dans notre société.

N.F. :  L’année 2005, une année faste pour vous ?
G.S. :
Ce fut une année de consolidation.
 
B. Questions globales

N.F. :  Quel est l’événement marquant dans le monde qui vous a touché cette année ?
G.S. :
Le Tsunami

N.F. : Qu’est-ce qui vous révolte dans le monde d’aujourd’hui ? qu’est-ce qui vous enchante ?
G.S. :
Ce qui me révolte sont les injustices, les inégalités sociales. En Suisse comme ailleurs, elles se creusent. Par contre ce qui m’enchante, c’est l’espoir, réel, qu’on puisse changer les choses.

N.F. : Quelle serait l’innovation (technologique, de comportement, légale....) qui changerait la face de nos sociétés à votre avis ?
G.S. : Un impôt mondial sur la richesse.

N.F. : Si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous pour mettre en place « un monde meilleur » ?
G.S. :
Que chacun se soucie de l’intérêt général plutôt que des intérêts privés.

N.F. : Que souhaitez-vous en 2006 ? pour vous ? pour vos proches ? pour le monde ?
G.S. :
Pour ce qui me concerne, j’aimerais être plus sereine. Pour mes proches, je souhaite la santé et je désire que le monde soit plus tendre !

N.F. : Quelle est votre bonne résolution pour 2006, si vous en avez une ?
G.S. :
J’aimerais trouver l’équilibre intérieur et garder ma combativité.

Propos recueillis par Lorraine Dufour

[20/12/2005]



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